Régionale Arc-en-Ciel de Tournai

Un peu d’histoire

« La Marmite » un lieu dit avant d’être pendant 30 ans une plaine de jeux.willems

Les quelques maisons qui avoisinent le Pont de Renonville forment une agglomération dénommée LA MARMITE.
La maison de campagne qui s’y trouve a remplacé l’ancienne fabrique de tulle de M Boulogne.
Il n’a pas été possible de découvrir l’origine de cette appellation qui était déjà en usage au commencement du siècle dernier. « F.Desmons 1909« 

La dernière propriétaire de la maison de campagne fut une demoiselle française habitant du côté de la place de Lille.
Elle légua LA MARMITE à l’œuvre des Salésiens de Don Bosco pour en faire leur maison de campagne.
Ceux-ci revendirent LA MARMITE au doyenné de Tournai qui y installa les Plaines de jeux.
« 
André Rousseau ».

C’est en 1988 que notre asbl a racheté à la coopérative « La Nerviennes » ( du doyenné de Tournai) le domaine pour le mettre à la disposition des mouvements de jeunesse et des associations de quartier.
Depuis lors les 3,5 ha de bois et prairies, ainsi que les locaux, accueillent durant toute l’année de nombreux je
unes.

Le Pont de Renonville et le chemin Willems

Le chemin de Willems qui passe au Pont de Renonville est une des plus anciennes voies qu’on appelait les grands chemins ou chemins royaux parce que la police en appartenait au pouvoir central.
Le chemin de Willems sortait de Tournai sous le bastion blandinois, passait à la cense de l’Agache, déjà connue au XVI ème siècle atteignait le pont de Renonville, et continuait tout droit vers Blandain et Willems, séparant le temarliererritoire d’Orcq de celui de Froyennes, passant par la terre franche des Empires et le hameau du Cornet.

Le rieu d’Orcq naît en l’endroit appelé La Fontaine , court dans un repli de terrain, traverse le prolongement du parc du château de la Marlière et passe sous le chemin de Willems au pont de  Renonville.
Ce pont de Renonville était un lieux de réunion des calvinistes au XVI ème siècle. Sa situation était en effet admirablement choisie pour des réunions interdites.
Sur la rive droite, c’était le territoire de Tournai; sur la rive gauche en amont, c’était Orcq, terre contestée entre le baillage du Tournaisis et les Etats de la ville de Tournai ; en aval c’était Maire, chef-lieu d’une cour royale ou Froyennes, paroisse du baillage du Tournaisis.
Les calvinistes n’avaient donc, si on peut dire, qu’un saut à faire pour passer d’une juridiction dans une autre et échapper aux atteintes des sergents d’armes et des bâtonniers.